Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 septembre 2014 6 27 /09 /septembre /2014 23:00

Amalía Abad Casasempere

1897-1936

 

Née le 11 décembre 1897 à Alcoy (Alicante, Espagne), et baptisée le même jour, Amalía grandit dans l’idéal chrétien de sa famille.

En 1924, elle épousa Luis Maestre Vidal, un capitaine, d’où naquirent trois filles. 

La Providence permit que Luis mourût dès 1927, à la guerre en Afrique. Amalía ne perdit pas courage, elle se confia totalement à la Mère de tous les Chrétiens, et donna le temps qui lui restait en dehors des tâches domestiques à des associations chrétiennes, l’Action Catholique en premier lieu, mais aussi la catéchèse paroissiale et d’autres œuvres de charité.

Quand fut proclamée la République (1931), elle s’exposa personnellement en allant retirer le Saint-Sacrement exposé dans l’église des Carmélites, pour éviter une profanation.

En 1935, elle rendit visite à son frère Antonio, jésuite en Italie, qui l’exhorta vivement à s’offrir entièrement à Dieu. Malgré une santé imparfaite, revenue en Espagne, elle se donna totalement à l’apostolat.

Lors de la guerre civile de 1936, elle ne se gêna pas pour cacher chez elle des Religieuses, au risque de sa propre vie. Elle fit des visites aux prisonniers, pour leur redonner courage et à l’occasion les aider matériellement.

Cette activité devenait trop suspecte aux yeux des révolutionnaires, qui vinrent l’arrêter. En prison, on lui fit subir toutes sortes de vexations, elle souffrit aussi de la faim.

On l’emmena sur la route Benillup-Almudaina pour la fusiller, le 28 septembre 1936.

La Providence s’occupa des trois orphelines, qui avaient entre neuf et douze ans, et qui furent prises en charge par des gens charitables. L’une d’elles devait plus tard être missionnaire en Afrique.

Madame Amalía fut béatifiée en 2001.

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 23:00

Andreu Feliu Bartomeu

1870-1936

 

Andreu naquit le 15 septembre 1870 à Selva del Camp (Tarragona, Espagne), de Josep et Francesca, qui le firent baptiser trois jours après.

Il grandit dans une ambiance très chrétienne, et surtout avec les Clarétains ou Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie., présents dans ce pays depuis 1868.

Andreu les aidait comme sacristain, chantait avec eux avec sa belle voix, montrant une profonde piété envers la Reine des Saints, dont il n’oublia jamais de fleurir l’autel.

A dix-sept ans, il voulut entrer au noviciat. Or à cet âge-là, il était déjà «trop tard» (?) pour commencer la préparation au sacerdoce, de sorte qu’il se prépara à être Frère convers. De toutes façons, ce qui lui importait, était de partir pour les missions.

Après une première formation comme postulant,, il fit le noviciat à Barbastro, et la profession à Cervera en 1889. 

Il resta quelque temps à Cervera, puis fut envoyé à Zafra (Badajoz). Conquis par les vertus de ce Frère exemplaire, ses Supérieurs l’envoyèrent en 1903 aux îles Fernando Poo (Guinée Equatoriale).

Le Frère Andreu savait très bien confectionner les vêtements, entretenir la sacristie, soigner les malades avec amour, et aussi cultiver la terre : on pouvait tout lui demander. On imagine le travail qu’il fit durant la trentaine d’années qu’il resta là-bas.

Il revint en Espagne en 1934, accosta à Barcelone et fut finalement envoyé à la communauté de Selva del Camp, son pays d’origine.

En juillet 1936, toute la communauté dut se séparer, en tout vingt-trois personnes qui allaient recevoir la palme du martyre. Andreu renonça à venir dans sa famille, pour ne pas la compromettre, et alla camper quelque part dans la nature, dans une pauvre cabane.

En septembre 1936, on le découvrit ; ce vieillard de soixante-six ans fut dénoncé au Comité de Reus, jeté en prison et condamné à mort pour être Religieux, comme son Confrère Pau Castellá.

Ils furent tous deux assassinés à Reus le 26 septembre 1936, et béatifiés en 2013.

Note. La date de ce martyre est parfois le 26 octobre, possible confusion avec la date de la béatification (27 octobre). Qu’on veuille bien nous aider à préciser ce détail.  

 

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 23:00

Antonio Cid Rodríguez

1890-1936

 

Antonio vit le jour le 15 avril 1890 à Calsadoira (San Xoán de Seoane, Allariz, Orense, Espagne).

Il entra dans l’Ordre Salésien à Écija et passa au noviciat de Séville ; il fit la profession en 1909 puis, à partir de 1911 fut en différentes maisons : Málaga, Carmona, Séville, Baracaldo, Salamanque (1919), Santander (1918), Madrid, de nouveau Santander (1931).

Il se trouvait à Santander au moment de la guerre civile de 1936. S’étant réfugié chez des parents à Bilbao, il fut bien vite arrêté en pleine nuit : on lui trouva un crucifix et quelques objets «religieux», c’est-à-dire «interdits». 

On l’emmena, mais Dieu seul sait où, les deux endroits les plus fréquentés par les miliciens pour ces exécutions étant l’Alto de Castrejana et le Cuartel de Garellano.

En l’un ou l’autre des deux lieux, don Antonio souffrit le martyre le 25 septembre 1936.

Il fut béatifié en 2007.

Partager cet article
Repost0
24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 09:32

 

Anton Martin Slomšek

1800-1862

 

Anton naquit le 26 novembre 1800 au sein d’une famille de paysans dans le village de Slom (Ponikva, Šentjur, Slovénie).

A cette époque, la situation de l’enseignement en Slovénie était déplorable, suite à la politique du gouvernement autrichien, qui voulait supprimer la langue slovène, comme élément éventuellement subversif. Tout matériel d’enseignement ou de culture slovènes étaient rigoureusement interdits.

Anton, qui fut orphelin très jeune, étudia d’abord à l’école de son village, puis à l’école secondaire de Celje, où son professeur lui inculqua l’amour de la langue slovène et de la poésie. A l’issue de ses brillantes études, Anton fit la philosophie au lycée de Ljubljana, puis à Senju et Klagenfurt.

Par la suite, Anton Slomšek développa la langue et la culture de son pays avec autant de patience que de persévérance. 

Il entra au séminaire de Klagenfurt, où il fut ordonné prêtre en 1824.

Il exerça le ministère sacerdotal à Saint Laurent sur Bizeljskem puis à Vojnika, avant de devenir directeur spirituel au séminaire de Klagenfurt de 1829 à 1838. 

En 1838 il fut curé de Saldenhofen an der Drau.

En 1844, il se déplaça à Sankt Andrä, où un chapitre de chanoines suivait la règle de Saint Augustin, et fut directeur de l’école diocésaine de Lavant.

En 1846, il fut curé à Celje, avant d’être nommé évêque à Lavant. Le siège épiscopal de Lavant était suffragant (dépendant) de l’archidiocèse de Salzburg, et Mgr Slomšek s’efforça avec succès de transférer ce siège à Maribor (1859), suffragant de Ljubljana. C‘est aujourd’hui un archidiocèse.

Excellent prédicateur, Mgr Slomšek fut un pasteur infatigable autant que modeste et discret.

S’appuyant sur la constitution de 1848 qui garantissait des droits nationaux, il réussit à obtenir une approbation officielle de réforme des écoles. Ainsi furent publiés une série de textes - plusieurs étant de sa propre main - qui furent le fondement de toute une réforme religieuse et éducative. Il écrivit aussi des chants, dont certains devinrent si populaires qu’encore aujourd’hui on les chante en diverses occasions.

Ensuite, il fonda un hebdomadaire, Drobtinice («les Miettes») où furent diffusés beaucoup d’articles sur tous les sujets, dans un style facilement abordable par toute la population.

L’étape suivante aurait dû être la réalisation d’un de ses rêves : l’établissement d’une société pour la diffusion de la littérature catholique, mais ce projet sembla appartenir au mouvement panslave, et fut donc étouffé dès son apparition. Cependant, quelques années plus tard, le projet fut repris et s’étendit : des livres furent édités par des maisons catholiques, parmi lesquelles la Hermagoras Society, la plus ancienne maison d’édition slovène. On estime à un million le nombre d’ouvrages qui furent ainsi diffusés.

La modestie, la délicatesse, la persévérance de cet évêque, furent appréciés de ses contemporains, jusqu’à l’étranger et même dans les milieux non-catholiques.

Mgr Slomšek mourut le 24 septembre 1862, et fut béatifié en 1999.

 

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 23:00

 

Antonio González

1593-1637

 

Né vers 1593 à León, il entra chez les Dominicains à dix-huit ans.

Après sa formation et son ordination sacerdotale, il fut au couvent de Piedrahita, comme professeur de théologie et prédicateur, car ses Supérieurs avaient noté sa brillante intelligence et ses capacités à enseigner.

Son désir d’annoncer l’Evangile le poussa à s’embarquer pour les Philippines avec d’autres Compagnons.

Ils arrivèrent à Manille en 1632 : à peine arrivé, il demanda à être envoyé au Japon. En attendant, il fut nommé supérieur du collège Saint-Thomas de Manille ; ensuite il sera recteur de l’Université de cette ville.

En 1636, il accompagna deux autres prêtres et deux laïcs en partance pour le Japon ; ils arrivèrent le 21 juin 1636 à Nagasaki.

Très rapidement, il fut arrêté, interrogé (malgré la maladie qu’il avait contractée durant le voyage), et torturé.

Une des premières tortures fut de le forcer à boire une grande quantité d’eau, qu’on lui faisait cracher en le frappant sur le ventre. Ne réussissant pas à le faire apostasier ni à détruire ou profaner les saintes images qu’il portait avec lui, les soldats le torturèrent davantage, n’aboutissant qu’à faire monter la fièvre du père Antonio, de sorte qu’ils durent le porter eux-mêmes en prison.

Le père Antonio González mourut d’épuisement dans cette prison, le 24 septembre 1637. On brûla son corps sur la colline sainte de Nagasaki. Les autres Compagnons furent décapités quelques jours après. 

Il fut béatifié en 1981, canonisé en 1987. 

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 23:00

Antonio Pancorbo López

1896-1936

 

La particularité de ce prêtre fut qu’il naquit à Málaga (10 octobre 1896) et que de Málaga il partit directement pour naître au ciel, par la grâce du martyre.

Il y fréquenta le collège salésien, qu’il acheva à Écija en 1914.

Novice à San José del Valle, il passera à Alcalá de Guadaíra.

La première profession aura lieu à Utrera (1917), puis il étudia la théologie à Cadix, où il fut ordonné prêtre en 1925.

Il fut à Utrera (1925-1927), Las Palmas de Gran Canarias (1927-1933), pour revenir à sa patrie, Málaga (1933-1936).

Ce fut un prêtre optimiste, joyeux, taquin ; il savait pardonner ou même «passer par-dessus» les petites choses pour encourager et avancer. Très attentif pour les malades. Maître pour la mise en scène. En un mot : vrai disciple de Don Bosco, leur Fondateur, qui les voulait toujours joyeux, contents, souriants.

Le collège fut pris d’assaut par les révolutionnaires dès le 21 juillet 1936. Alignés contre le mur, les Pères s’attendaient au coup de feu fatal, mais on les transporta à la «prison», l’ancien couvent des Capucins réquisitionné à cet effet.  

Le 22, à cause de la foule en furie, on les conduisit en camions de Gardes d’Assaut au Gouvernement Civil, où le Gouverneur, quoique persuadé de leur innocence, donna l’ordre de les mettre à la Prison provinciale, dans la «Brigade des Curés», où se trouvaient déjà tant de prêtres et religieux.

Au bout de cinq semaines, après les bombardements de Málaga par l’aviation, les révolutionnaires résolurent de se «venger» en exécutant les prêtres prisonniers par vagues successives.

Le 30 août au soir, don Antonio fut un des appelés. Un milicien voulut lui arracher sa médaille de la Vierge : Tant qu’à me faire mourir, laissez-moi mourir avec ma médaille, dit-il. L’autre la lui arracha tout de même avec violence et la jeta par-terre. Un autre Salésien la rammassa et la passa à don Antonio, qui se la remit sur la poitrine.

Puis la Providence «taquina» ce taquin de don Antonio : un gardien observa que don Antonio portait un pantalon trop court, et lui dit d’en mettre un autre (il se pourrait bien que ce fût un pantalon «écourté» à porter sous la soutane). Dans l’intervalle, le nombre des appelés fut complet et on laissa don Antonio.

On l’appela à nouveau le 24 septembre 1936, avec trois autres Salésiens ; ils furent fusillés au cimetière San Rafael. Don Antonio allait fêter son quarantième anniversaire une quinzaine de jours plus tard.

Il fut béatifié en 2007.

 

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 23:00

Alfons Arimany Ferrer

1905-1936

 

Alfons naquit le 19 mai 1905 à Balaguer (Lleida-Lérida, Espagne), dernier d’une grande famille de quinze enfants.

Il reçut le baptême le 25 mai suivant, et la confirmation le 11 novembre 1908

En 1916, il entra au petit séminaire des Carmes déchaux de Barcelone et prononça ses premiers vœux dès 1921, à seize ans, avec le nom de Alfons du très saint Cœur de Marie.

Il prépara ensuite sa philosophie à Badalona, sa théologie à Barcelone.

En 1926, il fut envoyé en Terre Sainte, au Mont Carmel, pour y enseigner la littérature, classique et latine ; et c’est en Palestine qu’il reçut l’ordination sacerdotale, en 1928.

L’année suivante, il revint en Espagne et enseigna au petit séminaire de Palafrugell.

Il fut maître des novices et supérieur des carmes déchaux à Badalona en 1933.

Il collabora avec des articles et des poèmes à la revue Amunt.

En juillet 1936 éclatèrent les douloureux événements révolutionnaires et le père Alfons se réfugia dans une tour du quartier de la Bonanova à Barcelone.

Le 23 septembre suivant, alors qu’il s’était caché avec deux frères maristes et un autre religieux des piaristes dans une cantine du Portal del Ángel, ils furent tous arrêtés et conduits sur la place de la cathédrale (de la Sagrada Familia), au siège du Comité révolutionnaire pour y être soumis à de pénibles interrogatoires.

Les religieux répondirent qu’ils étaient consacrés à Dieu et furent enfermés dans les cellules des condamnés à mort.

Le lendemain, 24 septembre, ils furent emmenés avec six autres condamnés pour être mis à mort, en un lieu qui est resté inconnu.

Le jeune père Alfons avait donc trente-et-un ans.

D’après les informations reçues ci-dessus, la date de la mort du père Alfons semble bien être le 24 septembre. Or d’autres sources mentionnent le 25 octobre ou aussi le 24 juillet. On vérifiera cela dès que possible.

 

Alfons Arimany Ferrer a été béatifié en 2007.

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2014 7 21 /09 /septembre /2014 23:00

Alejandro Gil Monforte

1903-1936

 

Alejandro vit le jour le 9 février 1903 à Mosqueruela (Teruel, Espagne) et fut baptisé le lendemain.

Il entra au noviciat mineur des Frères des Ecoles Chrétiennes à Cambrils en 1916.

Il commença le noviciat en 1919 à Hostalets et reçut l’habit avec le nom de Antonio Gil.

En 1920, il rejoignait le scholasticat à Bujedo. Après le scholasticat, il fut catéchiste à Bonanova en 1921.

Quelques années après avoir commencé son activité didactique, il fut frappé par une surdité croissante, et dut suspendre l’enseignement.

Il fut alors dirigé sur Cambrils, où on lui confia diverses tâches pratiques, qu’il accomplit avec intelligence et habileté.

L’été 1936, il fut envoyé avec le Frère Félix Adriano dans son pays, un peu pour prendre quelques jours de vacances, un peu aussi pour parler autour d’eux et éventuellement susciter des vocations.

Dès le début de la révolution, le Comité assassina les quatre prêtres de la paroisse, mirent le feu à l’église, détruisirent l’archive et s’acharnèrent sur tout ce qui avait odeur de religieux.

Ils vinrent à apprendre la présence des deux Frères, ainsi que d’un Frère carme. Ils les arrêtèrent tous les trois, leur demandèrent de l’argent pour «acheter» la liberté de circuler. Puis ils les mirent en prison pour de bon, le 8 septembre, obligeant les parents à leur porter à manger. Ils retirèrent aux Religieux tout ce qu’ils avaient avec eux, y compris l’appareil auditif du pauvre Frère Antonio Gil. 

Le 22 septembre 1936 au soir, des miliciens vinrent prendre les trois Religieux et les conduisirent au Pilar del Palio, pour les fusiller. Ils obligèrent les habitants de l’endroit à les enterrer sur place.

Les deux Frères avaient trente-trois ans.

 

Il ne semble pas que le Frère carme ait fait partie de la même cause que les Frères Antonio Gil et Adriano, qui ont été béatifiés en 2013.

Partager cet article
Repost0
19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 23:00

Anna Maria Tauscher van den Bosch

1855-1938

 

Fille d’Hermann Traugott Tauscher, pasteur luthérien, Anna Maria naquit à Sandow, dans la partie de l’Allemagne qui se trouve maintenant en Pologne, le 19 juin 1855. La maman d’Anna Maria, Pauline, était luthérienne aussi, mais très mariale en même temps, et c’est pour cette raison qu’elle fit donner ce nom à sa fille lors de son baptême (c’est le grand-père, lui aussi pasteur, qui la baptisa le 24 juillet suivant). Anna Maria aura deux autres petites sœurs.

En 1862, Hermann fut nommé à Arnswalde, où Anna Maria accompagna sa mère dans la visite des pauvres et des malades. Puis Hermann fut nommé à Berlin.

Anna Maria fut envoyée avec sa sœur dans une maison des “Frères Moraves”, à la campagne, pour reprendre des forces. En 1872, son père la rappela à Berlin pour sa confirmation. Mais Anna Maria ressentait de plus en plus d’incompatibilités avec le luthéranisme ; on lui dit justement qu’elle avait un esprit catholique.

En 1873, elle refusa un parti qu’on lui présentait en vue du mariage, provoquant la colère du grand-père.

En 1874, mourut la maman d’Anna Maria, qui dut s’occuper de la maison. Puis son père se remaria. 

Elle se mit, avec quelques compagnes, à confectionner des objets au profit des missions. Elle devint directrice d’une maison de malades psychiâtriques.

Elle se convertit au catholicisme en 1888, mais sans abjurer le luthéranisme, car, dit-elle, elle n’y avait jamais adhéré, pas même une heure. Son choix aboutit à une rupture avec son père, qui ne voulut plus la recevoir.

Elle désirait entrer chez les Carmélites, mais comprit que ce n’était pas vraiment sa voie. Ayant perdu sa place de directrice, elle erra, trouva une place de dame de compagnie. En voyant dans la rue des enfants, surtout italiens, qui traînaient là après un travail harassant, elle décida d’ouvrir un refuge pour sans-abris, la Maison pour les sans-maison (1891), dans la Pappelallee 91, à Berlin, qui abrita jusqu’à cent-vingt enfants. Elle prit le nom religieux de Maria Teresa de Saint-Joseph, mais ne pouvant obtenir de l’archevêque l’autorisation de porter un habit religieux, elle partit aux Pays Bas, où elle fut admise dans la famille carmélitaine.

Beaucoup de maisons seront ouvertes sous son impulsion. Il y en aura jusqu’à cinquante-huit lors de sa mort en 1938, avec plus de mille religieuses.

Toutes ses maisons prirent le nom de “Maison de Saint-Joseph” : à Sittard aux Pays-Bas, à Crémone en Italie, et à Rocca di Papa près de Rome, où elle établit sa “maison-mère”. 

Elle fit les vœux religieux avec quelques compagnes et fonda ainsi une nouvelle congrégation, agrégée au tiers-ordre de Notre-Dame du Carmel, les Sœurs Carmélites du Divin Cœur de Jésus (1906).

Les Sœurs essaimèrent en Amérique. 

Au lendemain de la première guerre mondiale, la maison de Rocca di Papa sera expropriée sous le prétexte qu’elle appartenait à des Allemands. On se replia donc à Sittard.

Mère Maria Teresa y rédigea les Constitutions.

Elle mourut le 20 septembre 1938, son dies natalis au Martyrologe, tandis qu’elle est localement fêtée le 30 octobre.

Elle a été béatifiée en 2006.

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2014 4 18 /09 /septembre /2014 23:00

  

Alonso de Orozco

1500-1591

 

D’origine noble, Alonso (Alphonse) naquit à Oropesa (Tolède, Espagne) le 17 octobre 1500.

Petit, il étudia la musique et fut servant de messe à la cathédrale de Tolède.

Il fit des études à Talavera de la Reina et à l’Université de Salamanque.

En 1520, saint Tomás de Villanueva (v. 22 septembre) l’incita à entrer dans l’Ordre de Saint-Augustin, ce qu’il fit.

En 1523 il fit la profession, et en 1527 reçut le sacerdoce.

De 1530 à 1537 il fut au couvent de Medina del Campo.

En 1538 il fut nommé prieur à Soria, en 1540 à Medina.

En 1541, il fut «définisseur» (c’est-à-dire provincial) pour l’Espagne tout entière.

En 1542, il fut prieur à Séville, en 1544 à Grenade et, à partir de 1545, visiteur pour l’Andalousie.

Pendant son priorat de Séville, il affirma avoir vu en songe la Vierge Marie, qui lui commandait d’écrire. Il écrivit en effet beaucoup, et fut un des premiers à le faire en castillan.

En 1549, il s’embarqua pour aller évangéliser au Mexique, mais dès les îles Canaries la maladie le força à revenir en Espagne.

En 1554, il fut prieur à Valladolid et Carlos V le nomma prédicateur à la cour. Aussi se déplaça-t-il à Madrid dès 1561, quand la cour s’y installa et vécut alors au couvent San Felipe el Real.

A la cour, il ne se présentait que lorsque sa mission officielle l’y appelait, et réussit à faire du bien non seulement à la noblesse, mais aussi à tout le personnel subalterne.

Il aurait voulu fuir ce monde de splendeurs, mais le roi Carlos V fit savoir qu’il ne voulait pas chasser les Saints de la cour. Il lui proposa des évêchés, même celui de Tolède, qu’il refusa énergiquement.

Il fonda beaucoup d’autres monastères. Parmi ceux-ci, on rappellera celui de moniales (franciscaines) de Sainte-Isabelle, en 1589.

Il mourut en odeur de sainteté, le 19 septembre 1591.

Il fut béatifié en 1882, et canonisé en 2002. 

Alonso de Orozco

1500-1591

 

D’origine noble, Alonso (Alphonse) naquit à Oropesa (Tolède, Espagne) le 17 octobre 1500.

Petit, il étudia la musique et fut servant de messe à la cathédrale de Tolède.

Il fit des études à Talavera de la Reina et à l’Université de Salamanque.

En 1520, saint Tomás de Villanueva (v. 22 septembre) l’incita à entrer dans l’Ordre de Saint-Augustin, ce qu’il fit.

En 1523 il fit la profession, et en 1527 reçut le sacerdoce.

De 1530 à 1537 il fut au couvent de Medina del Campo.

En 1538 il fut nommé prieur à Soria, en 1540 à Medina.

En 1541, il fut «définisseur» (c’est-à-dire provincial) pour l’Espagne tout entière.

En 1542, il fut prieur à Séville, en 1544 à Grenade et, à partir de 1545, visiteur pour l’Andalousie.

Pendant son priorat de Séville, il affirma avoir vu en songe la Vierge Marie, qui lui commandait d’écrire. Il écrivit en effet beaucoup, et fut un des premiers à le faire en castillan.

En 1549, il s’embarqua pour aller évangéliser au Mexique, mais dès les îles Canaries la maladie le força à revenir en Espagne.

En 1554, il fut prieur à Valladolid et Carlos V le nomma prédicateur à la cour. Aussi se déplaça-t-il à Madrid dès 1561, quand la cour s’y installa et vécut alors au couvent San Felipe el Real.

A la cour, il ne se présentait que lorsque sa mission officielle l’y appelait, et réussit à faire du bien non seulement à la noblesse, mais aussi à tout le personnel subalterne.

Il aurait voulu fuir ce monde de splendeurs, mais le roi Carlos V fit savoir qu’il ne voulait pas chasser les Saints de la cour. Il lui proposa des évêchés, même celui de Tolède, qu’il refusa énergiquement.

Il fonda beaucoup d’autres monastères. Parmi ceux-ci, on rappellera celui de moniales (franciscaines) de Sainte-Isabelle, en 1589.

Il mourut en odeur de sainteté, le 19 septembre 1591.

Il fut béatifié en 1882, et canonisé en 2002.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de samuelephrem
  • : Près de 9600 notices de Bienheureux et Saints. Ont été successivement illustrés : - Les personnages bibliques de l'ancien et du nouveau Testaments. - Tous les Saints et Bienheureux reconnus, depuis les débuts de l'Eglise jusqu'aux derniers récemment proclamés. En outre, des commentaires pour tous les dimanches et grandes fêtes (certains devant être très améliorés). Sur demande, nous pourrons vous faire parvenir en plusieurs fichiers pdf l'intégralité du Bréviaire romain latin, "LITURGIA HORARUM", qui vous permettront d'éviter beaucoup de renvois fastidieux, notamment pour les périodes de Noël et Pâques. Les textes sont maintenant mis à jour selon le nouveau texte de la Nova Vulgata (ed. 2005). Nous avons aussi le Lectionnaire latin pour toutes les fêtes du Sanctoral, sans renvois, également mis à jour selon le texte de la Nova Vulgata. Bienvenue à nos Lecteurs, à nos abonnés, avec lesquels nous entamerons volontiers des échanges. Bonne visite !
  • Contact

Recherche

Liens